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T12 - L’artillerie sol-sol de la guerre froide
 

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L’artillerie des Forces Françaises en Allemagne (FFA), de métropole, des unités engagées dans la décolonisation sont encore équipées des matériels servis pendant la 2ème Guerre mondiale.

La France rapatrie l’artillerie de l’Algérie en 1962. Elle sort de l’OTAN en 1966. Elle accompagne l’effort industriel de la France en développant et en s’équipant de matériels militaires français.

Ces matériels sont souvent d’un gabarit qui interdit leur exposition dans cette partie du musée. Donc on essaiera d’illustrer ces propos par des maquettes, photos et images.

Pour accéder à plus d’informations cliquer sur les liens (en rouge) qui vous sont proposés dans le texte.
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L’artillerie sol-sol classique

Les canons

Dans l’artillerie classique on abandonne progressivement les canons tractés utilisés jusqu’à la fin de la décolonisation et notamment la calibre 105 (sauf le 105 HM2 qui dote l’artillerie de montagne et l’artillerie parachutiste et qui sert aussi pour l’instruction).

Les nouveaux canons tractés :

On adopte d’abord le canon tracté de 155mm BF50, qui sera en service assez lontemps, puisque abandonné par l’armée d’active, il sera mis en oeuvre par les régiments de réserve générale.

Il cédera sa place au 155TRF1, plus léger et bénéficiant de systèmes hydrauliques pour sa mise en œuvre. Il est automouvant grâce à un petit moteur (d’abord à essence puis diesel) qui lui permet d’effectuer de petits déplacements en tous terrains.

Le CAESAR, canon autoporté sera ultérieurement (hors de la période étudiée) son remplaçant.

Les nouveaux canons blindés  :

Les canons blindés américains sont remplacés par le 105 AU50 et le 155AMF3 auquel succédera le 155 AUFI. Le calibre 105 sera aussi abandonné dans l’artillerie blindée.

Désormais, c’est le calibre de 155mm qui est le mieux adapté au contexte de la guerre froide où toutes les cibles potentielles bénéficient d’une protection par blindage. Les munitions de 155 vont être améliorées pour atteindre de plus grandes portées.

La modernisation des deux composantes canon sera complétée par l’amélioration progressive des aides au tir, des moyens d’acquisition et du système de transmissions - commandement.

Les Lance-roquettes

L’artillerie sol-sol complètera sa gamme canon par le lance roquette multiples LRM construit sous licence américaine en consortium européen.

La seule munition commandée est la roquette à grenades, avec une portée de 40km, mais le lanceur est équipé pour lancer les autres munitions que pourraient lui confier une autre nation sur un théâtre (roquette à mines). Il pourrait ainsi lancer le missile ATACMS ( Army Tactical Missile System), missile à sous-munitions construit par Lockheed Martin pour l’armée de terre US) dont la portée atteint 128km.

Les missiles

Au-delà de la possibilité de tirer l’ATACMS, les avancées faites dans les capacités à obtenir des images en temps réel met en avant un nouveau concept qui ne sera pas complètement développé, mais qu’il est utile de connaître pour montrer la volonté de trouver une juste réponse aux nouvelles formes d’engagement.

(JPG)

Le POLYPHEME est un missile relié à son poste de tir par un fil optique pouvant aller jusqu’à 40km. Par ce fil passent les ordres de navigation, les images du vol et de la cible en fin de trajectoire et surtout la capacité à activer ou à désactiver la charge transportée sur la trajectoire. C’est l’outil imaginé pour les périodes de crise ou un coup parti peut être détruit en vol si les négociations aboutissent. Mais ce concept sera remplacé par celui du drone dont l’emploi est plus souple et met en relation directe les sphères de décision et de mise en œuvre.

Pour en savoir plus sur l’artillerie sol-sol de cette période, cliquer ici.




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Amis du Musée de l'Artillerie à Draguignan