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T10 - Contexte historique
 

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Ce texte est mis en ligne à titre indicatif pour travailler cette zone. Mon discours démontre qu’il faut opérer en sous-zones, avec un découpage sol-air, sol-sol, nuc, acquisition et autres. L’idéal serait d’avoir une vitrine associée avec les maquettes de tous les matériels. Un support vidéo est nécessaire pour mettre en boucle des séances dynamiques de présentation de ces matériels (à demander aux cours spécialisés de l’école ou à ECPAD en version épurées pour les monter avec les autres vidéos du musée sur Dailymotion ou Youtube). Des notions de complémentarité et d’emploi de ces systèmes d’emploi sont aussi à montrer sur tableau ou vidéos.

Contexte historique

A l’Ouest comme à l’Est, il s’agit d’aligner le maximum de divisons blindées et/ou mécanisées et de forces aériennes de mieux en mieux équipées. Il s’agit de se préparer au plus gigantesque conflit aéroterrestre que le monde ait jamais connu, en ambiance nucléaire, biologique et chimique.

La France, ayant à relever ses ruines et étant engagée dans la décolonisation en Indochine puis en Afrique du Nord, a du mal à procéder tout de suite à la modernisation de son armée. Cette dernière a pratiquement quitté tous les quartiers en métropole, où ne restent que les centres d’instruction, afin de constituer les Forces Françaises en Allemagne (FFA), le Corps Expéditionnaire en Extrême Orient, les Forces de maintien de l’ordre en Afrique du Nord.

Ce n’est qu’à partir de 1962, à la fin de la Guerre d’Algérie, que l’armée française va s’équiper, en profitant de son essor industriel. Voulant accéder à son indépendance, la France sous l’impulsion du général de Gaulle quitte l’OTAN, mais reste dans l’alliance de l’Atlantique Nord et maintient son dispositif en Allemagne. De plus elle décide de se doter de ses propres forces nucléaires afin de rester maître de son destin.

L’artillerie française va conduire sa propre transformation dans toutes ses composantes pour s’adapter au contexte.

Comme toutes les autres armes elle va diversifier la palette de ses moyens d’intervention : du tout canon, elle adopte aussi des roquettes des missiles et de drones, soit successivement soit simultanément. Mais elle cherchera toujours à aller au-delà des capacités atteintes dans les autres armes, notamment au-delà de l’horizon visible du contact. A la mission d’appui et de protection des unités engagées sur le terrain, s’ajoute celle du combat dans la profondeur en coopération avec l’ALAT, l’armée de l’air, les unités de guerre électronique et, à l’occasion, la Marine.




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Amis du Musée de l'Artillerie à Draguignan