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R30 - La libération en marche
 

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La libération en marche

L’hiver 1942-1943 marque le tournant de la Seconde Guerre mondiale. L’Allemagne subit des échecs cuisants sur le front russe et capitule à Stalingrad, le 2 février. Après les victoires des alliés en Afrique du Nord, de novembre 1942 à mai 1943, l’espoir change de camp. La libération du pays débute avec le débarquement de Normandie des troupes alliées, le 6 juin 1944, complété le 15 août par celui de Provence. Moins d’un an plus tard, l’Allemagne vaincue, capitule le 7 mai 1945 à Reims et le 9 à Berlin. En position attentistes pendant près de deux ans, les Etats-Unis se contentent de fournir aux alliés du matériel selon le principe de la loi du « cash and carry » (paie et emporte). Leur entrée en guerre n’est effective qu’après l’agression japonaise, le 7 décembre 1941, contre la flotte américaine du Pacifique, basée à Pearl Harbour.

Dès lors, et malgré les tensions latentes entre le général De Gaulle et Flanklin Roosevelt, les relations militaires entre les USA et la France Libre s’améliorent. À la conférence d’Anfa (Maroc) en janvier 1943, les alliés décident de confier aux soldats français les matériels nécessaires pour 8 divisions. On peut à partir de cette date du réarmement de l’armée française. De l’Italie à l’Allemagne, ce sont donc près de 300.000 soldats français, métropolitains ou coloniaux, qui participent aux combats de la libération. Le bilan de ce conflit est lourd. Il s’agit du conflit le plus meurtrier de tous les temps qui a coûté la vie à plus de 50 millions personnes dont 600.000 français. Les crimes contre l’humanité alourdissent le bilan, les populations prennent conscience des atrocités commises, entre autres contre les malades mentaux, les populations tziganes et juives.

Informations en complément pour internautes

La muséographie retenue pour cette période cherche à illustrer au mieux l’analyse qui vous est proposée en cliquant sur ce lien.

Pour en savoir plus sur l’artillerie de la Libération, cliquer sur ce lien.

Collections présentées

Débarquement Provence 1944 :

  • Pompe pneumatique US Ordonnance (Musée artillerie 2004.55) Déjà en place.
  • Mitrailleuse browning M2 (Musée artillerie 985.41) Déjà en place.
  • Fusil Mauser modèle 1898 calibre 7.92 (Musée artillerie 982.271) Déjà en place.
  • Buste de mannequin : caque Adrian modèle 1926 sans sous casque, chechia, veste HBT, paire de brelage US, (Musée artillerie 982.182), paire de jumelles 8x30 avec étui (Musée artillerie 979.31) Déjà en place.
  • Buste de mannequin : casque Adrian modèle 1926 sans sous casque, veste HBT, brelage en toile, ceinturon (Musée artillerie 982.184) Déjà en place.
  • Parachute US camouflé modèle 1944 (Musée artillerie 982.185), 2 toiles de tente US (une montée, une pliée) (Musée artillerie 982.186), lanterne à pétrole All. WW2 (Musée artillerie 982.187), sac porte documents US (Musée artillerie 982.188), casque Adrian sans sous casque et sans insigne (Musée artillerie 982.189), lavabo de campagne avec support (Musée artillerie 990.4), cuvette à eau en toile (Musée artillerie 992.8), sac de couchage US (2003.124) déjà en place.
  • Casque français M26 art (Musée artillerie 982.207), pantalon droit US (Musée artillerie 982.208), paire de guêtres US (Musée artillerie 982.209), ceinturon US (Musée artillerie 982.210), deux pochettes à deux chargeurs US (Musée artillerie 982.211), paire de brelage US (Musée artillerie 982.212), étui en cuir pour Colt 45 US (Musée artillerie 982.213), porte carte US (Musée artillerie 982.214), paire de rangers français d’après-guerre coupées (Musée artillerie 982.215), chemise US d’officier (Musée artillerie 996.12), théodolite d’origine GB avec coffret de transport bois (Musée artillerie 996.13) déjà en place.




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Amis du Musée de l'Artillerie à Draguignan