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L’année 1943 marque la fragilité de l’alliance germano-italienne. Alors que les alliés ont débarqué en Sicile, Mussolini est renversé le 25 juillet 1943. Le roi d’Italie appelle au pouvoir le maréchal Badoglio qui, face à une population lassée de la guerre, choisi de capituler le 3 septembre 1943. Ayant perdu l’appui de l’armée italienne et repoussés vers le Nord par les alliés qui débarquent en Calabre et à Salerne au début de septembre 1943, les allemands se retranchent sur une ligne fortifiée qui prend appui sur le petit fleuve Carigliano. Débute alors la bataille de Monte Cassino, ou bataille du Garigliano, qui dure de janvier à mai 1944. Le centre de la ligne est approximativement le Monte Cassino où se trouve un des plus anciens monastères occidentaux. L’armée allemande occupe fortement les positions dominantes du terrain. Malgré une organisation défensive extrêmement solide, ces positions sont enlevées peu à peu, notamment par les attaques des soldats français dans les zones les plus accidentées. La campagne d’Italie, menée par le général Juin, marque le retour du rôle militaire de la France aux côtés des Alliés. Néanmoins, la bataille du Garigliano reste une « victoire méconnue ». Pourtant, le courage des tirailleurs algériens et marocains, allié à une artillerie puissante et implacable, a permis de faire céder le dispositif défensif allemand. Rome, la « ville éternelle », est prise le 4 juin 1944.
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Garigliano 1943 :
Diorama
Mannequin GI USA 1944 :