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Q23 - Deuxième bataille de la Marne
 

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Deuxième bataille de la Marne

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© Musée de l’Artillerie Draguignan

En Juillet 1918, l’armée allemande, libérée des combats sur le front Est par le traité de Brest-Litovsk, lance une offensive d’envergure dans la Somme et la Picardie, en direction de Paris et Amiens.

Entre le 15 Juillet et le 7 août 1918, les Allemands franchissent de nouveau la Marne, au Sud-ouest de Reims et Château-Thierry.

Les troupes du maréchal Foch, renforcées par des unités américaines, australiennes, belges, britanniques et marocaines, contraignent les unités allemandes à la retraite par une contre-offensive.

Cette nouvelle bataille de la Marne est la première bataille moderne du XXème siècle où le moteur remplace le cheval, et l’avion porte la guerre dans la 3eme dimension.

En 1918, la guerre est déjà mécanique, industrielle et mondiale.

Du tracteur agricole au char de combat

Au soir du 23 Août 1914, après une sanglante bataille de trois jours, les troupes franco-britanniques battent en retraite devant Charleroi : la Bataille des Frontières est perdue. La victoire allemande repose sur une artillerie lourde ayant la capacité à se déplacer avec plus de facilité.

Le 25 août 1914, le colonel Estienne déclarait : « La victoire appartiendra dans cette guerre à celui des deux belligérants qui parviendra le premier à placer un canon de 75 sur une voiture capable de se mouvoir en tout terrain. »

Le principe du véhicule protégé par une carapace existe dès l’Antiquité et Léonard de Vinci en dessine même un projet. Mais pendant longtemps la principale difficulté résidait dans l’impossibilité de transporter de tels engins lourds et encombrants. Ceci explique que le char moderne n’apparaît qu’avec le moteur à essence. Quant à la chenille, elle doit autant au monde agricole qu’aux militaires. Dès le début de la guerre, en 1914, des tracteurs agricoles de type caterpillar (chenille en anglais) sont utilisés pour la traction des pièces d’artillerie lourde.

Ce n’est qu’après l’enlisement du front en 1915 que les premiers travaux sont lancés.

En janvier 1916, la construction de 400 chars Schneider et Saint-Chamond est décidée et le premier centre d’artillerie d’assaut, créé à Marly en août, est commandé par le colonel Estienne. Moyen de rupture du front ennemi, le char doit partir à l’aube, sans préparation d’artillerie, brisant les réseaux, franchissant les tranchées, il doit ouvrir la route à l’infanterie. Le succès arrive avec les chars français à Berry-au Bac, dans l’Aisne, en mars 1917.

L’artillerie d’assaut est alors rattachée à l’artillerie dont le personnel provient de toutes les armes.

Seule une dizaine d’exemplaires entrent en service avant l’Armistice du 11 novembre 1918.

Pourquoi « Chenille » ?

La chenille tire son nom de ce petit animal dont la réputation lui permet de passer partout, tout en présentant au sol une pression minimale.

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Amis du Musée de l'Artillerie à Draguignan