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En mai 1859, la France intervient pour aider les Italiens du Piémont et Sardaigne à regagner leur indépendance face à l’Autriche.
Après le succès de Magenta, Milan est libérée et l’ultime rencontre a lieu de part et d’autre des collines de Solférino.
L’armée autrichienne se poste au sud du lac de Garde afin d’attaquer l’armée française pendant sa traversée du Chiese. Mais, contrairement à ce que pense l’État-major autrichien, l’armée franco-sarde a déjà traversé le fleuve la veille et les deux armées se retrouvent quasiment face à face.
Dès l’aube du 24 juin, l’armée française se déplace vers l’est et entreprend l’occupation de plusieurs villages, dont Solférino.
Les combats frontaux sont violents et les Autrichiens résistent aux assauts français, contraignant Napoléon III à faire appel à des troupes supplémentaires.
L’armée française finit par l’emporter grâce aux tirs intenses de l’artillerie du Général de la Hitte qui suppléent le manque de génie tactique de cette journée.
Au soir de cette bataille, alors que les combats ont fait près de 40.000 morts et blessés, un violent orage ajoute au désordre des services chirurgicaux franco-sardes qui ne peuvent faire face aux afflux de blessés des deux camps, les Autrichiens ayant abandonné précipitamment le champ de bataille.
Le journaliste suisse, Henry Dunant, témoin de cette triste situation, conçoit alors le besoin d’une assistance internationale aux blessés. Montrant l’exemple avec les membres de la société évangélique de Genève à laquelle il appartient, il parvient à convaincre les grandes nations d’adhérer à la première Convention de Genève qui instaure la Croix Rouge en 1864.
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