Pour compenser la destruction de son appareil d’étude et de production d’armement, la France s’engage, dès 1945, dans une politique de reconquête de son autonomie industrielle. Dans le cadre d’un engagement prévu en Centre-Europe aux côtés des alliées, la priorité est donnée aux calibres de 105 et de 155mm qui sont déclinés en versions tractées et automotrices. L’artillerie sol air fera également l’objet de programmes de conception et de réalisation de systèmes novateurs, soit purement français (Bitube de 30mm) soit en coopération avec une nation européenne (Roland).
L’effort industriel sera plus longuement développée dans la zone dédiée à la Guerre Froide.
[1] Le poids des engins chenillés est donné en ordre de marche, i.e. tous pleins faits.