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Quelques mois après son avènement, François Ier poursuit les ambitions de son prédécesseur en partant à la conquête du duché de Milan. Le Pape Léon X, soucieux de défendre ce territoire, favorise diverses alliances, notamment avec l’infanterie Suisse et Maximilien de Sforza, devenu le Duc de Milan. À cette période, les Suisses étaient réputés comme les meilleurs fantassins d’Europe, grâce à la solidité de leur formation en carré.
Le 3 Août 1515, François Ier réunit une armée de 300.000 hommes et prend la direction du duché de Milan. Les combats se multiplient en chemin. L’armée française conduite notamment par le chevalier Bayard touche au but et se rapproche de Milan. La rencontre décisive a lieu à Marignan les 13 et 14 Septembre 1515. Le choc avec l’infanterie Suisse est d’une violence inouïe et seule la cohésion entre fantassins, cavaliers et artilleurs français évite une retraite désastreuse. Les canons et couleuvrines tirent à bout portant sur les rangs des Suisses qui doivent arrêter leur offensive pour la nuit. Le deuxième jour de combat, l’armée française, reformée en bataille autour des bastions de l’artillerie, prend peu à peu l’avantage. Le succès est définitif avec l’arrivée des Vénitiens, alliés de la France.
L’artillerie française vient de mettre fin à cinquante ans de guerre contre la Suisse.
La bataille de Marignan est une des mieux connues des batailles de François 1er.
"Le véritable vainqueur de cette bataille est en vérité l’artillerie". C’est du moins ce qui est établi dans cette Histoire de la Bataille.
François 1er aurait attribué cette victoire à la cavalerie. Mais c’était paraît-il pour ménager ses vassaux, qui sont propriétaires de leurs troupes, alors que l’artillerie lui appartenant en propre, n’attendait pas plus de sa reconnaissance.